Le Mont Cindre et son ermitage

Les cafés et restaurants

Les cafés

La rue des cafés

L’ évolution de la population du Mont Cindre est intimement liée à l’importance de l’ermitage.   A partir du XVIIIe siècle l’ermitage accueillait de plus en plus de pèlerins. Cette colline  était aussi un lieu de promenade dominicale.  A partir du moment où il y a des « touristes » le commerce s’installe: timidement derrière un étal  de fortune comme la Mère Félicie ,puis en construisant en dur.

Entre  la rue des Cafés qui rejoint le plateau à la chapelle et le long du chemin derrière l’ermitage on a compté jusqu’à 6 cafés restaurants . Il y avait aussi deux Hôtels Pensions ,car  les lyonnais venaient respirer l’air pur et prendre le frais en été.

Aujourd’hui il n’en reste que deux.  Le restaurant  « La haut sur la  colline »  surprend le visiteur avec  une fresque de portraits d’hommes bien connus  : Prévert,  Simenon, Brassens…

 » Le restaurant de l’ermitage  » accueillait des mariages et fêtes familiales  dans  son  immense véranda. C’est maintenant un  hôtel ****qui  jouit d’unpoint de vue exceptionnel, avec des équipements haut de gamme, piscine panoramique été – hiver, spa etc…Tout est prévu pour les séminaires.

A côté du restaurant de l’ermitage se tenait un autre café-restaurant, avec jeu de boules, balançoires et salle de banquet de 150 couverts. On y vendait le vin au litre et à la bouteille. Le vin, cette richesse de Saint-Cyr, était appelé par les anciens  « Sirop de bois tordu ».

Quant au marc de ce raisin, c’était le « fil de fer de bois tordu », l’eau-de-vie, en lyonnais la gnôle ( ou gniole ou gnaule ) : le pousse-café ou réveille-matin comme en témoigne ce Menu :

Le menu du restaurant de l'ermitage de la famille Locca...

Le menu du restaurant de l’ermitage de la famille Locca…

Ce n’est pas pour rien que la petite rue allant du plateau à l’esplanade de la chapelle se nommait « Rue des Cafés » ! On comptait six établissements (hôtels, restaurants, cafés).

 

« Le vin de St-Cyr  est mon dada
Buvez-en je n’vous dit que ça
Pour chasser la mélancolie
Il n’est que ce remède là… »

dit la chanson populaire de M. Perret, directeur de l’école publique vers 1900. Mais si vous n’aviez pas de moyens, il y avait le Château la Pompe comme le proposait le restaurant Vial…

Château la pompe

Château la pompe

Les nombreux cafés et restaurants du Mont Cindre dans la première moitié du XXeme siècle :