Le Mont Cindre et son ermitage

L’œuvre

Autoportrait Louis Touchagues

Autoportrait de l’artiste
Fresques de la chapelle

Louis Touchagues est né à Saint-Cyr-au-Mont-d’Or (Rhône) en 1893. Arrivé à Paris en 1923, Touchagues trace à la pointe de son crayon ou de son pinceau, un demi-siècle de vie parisienne.

Dessinateur-illustrateur : ses dessins pour tissus et soieries sont remarqués par Paul Poiret. Il collabore à différents journaux illustrés (L’art vivant, Les nouvelles littéraires…) et satiriques (Le crapouillot, Le charivari…).
Dessinateur parlementaire, il est délégué par les Beaux-Arts comme dessinateur à la première Conférence de la Paix ainsi qu’à l’arrivée du Général de Gaulle à Paris.

Il illustre de nombreux livres de Colette, S. Guitry, M. Achard, M. Aymé, G. Duhamel… Ses trois albums : Femmes et modèles, La Parisienne et Vagues à St-Tropez témoignent de son sujet favori : la femme.

Peintre : Ses expositions aux côtés de Chagall, Dufy, Zadkine, Marie Laurencin seront une reconnaissance.

A l’étranger, Amsterdam, New York, Pittsburg, Lisbonne, Lausanne, Genève, Tunis, Londres reçoivent ses expositions et leurs musées possèdent une ou plusieurs toiles.

Mademoiselle Betty Philippsen

Mademoiselle Betty Philippsen. Prix de comédie et du Conservatoire de Nice. A tourné dans Froufrou, Lola, Si tous les gens du monde, Mes sacrés vacances, La madone des sleeping. 20 ans
(texte de L. Touchagues).

Décors et costumes de théâtre : Par ses amis lyonnais Henri Béraud et Marcel Achard, il travaille pour Dullin à l’Atelier, pour Louis Jouvet à la Comédie Française, à l’Athénée, la Michaudière, l’Opéra et l’Opéra Comique.

L’art des fêtes : Touchagues et le décorateur et organisateur des grandes soirées à thème où il transforme salons, hôtels et châteaux par la magie du trompe-l’œil, de l’artifice et des costumes (soirée Douanier Rousseau, soirée du Ciel Fantastique à Cannes…)

Les grands travaux : Nombreuses peintures murales et fresques pour des particuliers, fresques de la Chapelle du Mont-Cindre près de Lyon, panneau en gemmail pour la Station de métro F. Roosevelt à Paris, plafond mobile chez Lassere, verres peints pour les verrières du Musée d’Art Moderne à Paris. Il décore le bar-fumoir de la Comédie Française.

« Peintre du plaisir », « maître de l’allégresse et du bonheur de vivre »… Tous les critiques d’art sont d’accord pour reconnaitre en Touchagues un peintre talentueux qui, avec élégance et délicatesse mais aussi avec humour, fut le témoin d’une époque aujourd’hui révolue.